En 2022, un peu moins d’apprentis débutants que l’année précédente La tendance baissière du nombre d’apprentis-maçons semble se confirmer. Des voies alternatives les apprentissages écourtés et la formation de rattrapage sont prometteuses pour assurer à long terme une relève suffisante. jeudi, 13.10.2022 | 07:00 ... Société Suisse des Entrepreneurs Entrepreneur 5.0 Conjoncture et statistiques Faits et chiffres En 2022, un peu moins d’apprentis débutants que l’année précédente Utilisez l’illustration ci-dessous pour naviguer dans le temps. Cliquez sur les chiffres. 1 1 2 2 3 3 4 4 1. Bilan intermédiaire en août : 666 apprentis entament un apprentissage de maçon-ne de 3 ans En août, la SSE dresse un bilan intermédiaire du nombre de personnes qui entament la formation CFC de maçon-ne qui dure trois ans. Durant l’année en cours, 666 nouveaux apprentis ont été recensés, soit 2,3 % de moins que l’année précédente. Le recul à long terme semble se poursuivre, à une exception près en 2020 : avec 727 apprenties et apprentis débutants, l’année 2020 affiche un pic. En période de crise et de ralentissement économique, les métiers sur apprentissage, qui permettent d’envisager un emploi de manière relativement sûre, semblent gagner en attrait. En 2020, première année de pandémie de coronavirus, le secteur principal de la construction a donc pu attirer davantage d’apprenties et apprentis débutants. Pour réduire autant que possible le manque de main-d’œuvre qualifiée à l’avenir, il s’agira de retenir le plus grand nombre possible d’apprenties et apprentis débutants dans le secteur. Pour y parvenir, il faut miser sur une bonne entrée en matière ainsi que sur le suivi, la promotion et le développement des apprenties et apprentis, ainsi qu’en misant sur une planification de carrière à plus long terme. Pour qu’un plus grand nombre de (jeunes) personnes optent à nouveau pour le secteur principal de la construction, il faut non seulement prendre des mesures visant à accroître l’attrait pour les diplômés du secondaire, mais aussi recruter et attirer des personnes venant d’autres professions et secteurs. Comme mentionné plus haut, les chiffres présentés ici représentent un bilan intermédiaire datant d’août. Les chiffres définitifs concernant le nombre d’apprenties et apprentis débutants devraient être disponibles en hiver, après la collecte officielle des statistiques. × 2. 163 autres apprenties et apprentis maçons débutants en plus de l’apprentissage CFC La profession de « maçon-ne » attire non seulement les jeunes du degré secondaire, mais aussi les (jeunes) adultes provenant du secteur principal de la construction ou d’un autre secteur. Pour la première fois, la SSE peut établir la proportion de ces apprenties et apprentis (bilan intermédiaire en août 2022) : en plus des 666 apprenties et apprentis débutants (voir graphique 1) qui entament un apprentissage CFC normal de 3 ans, 163 personnes visent le métier de maçon-ne dans le cadre d’un apprentissage écourté ou d’une formation de rattrapage (selon l’art. 32 OPP). Au total, le bilan intermédiaire est donc de 829 apprenties et apprentis débutants. 33 apprenties et apprentis commencent la formation de base de maçon-ne selon la procédure abrégée parce qu’ils ont une formation antérieure d’aide-maçon-ne AFP. 59 autres personnes ont généralement une formation antérieure dans des métiers apparentés au secteur principal de la construction et effectuent l’apprentissage en deux ans, tandis que 71 souhaitent devenir maçon-ne au terme d’une formation de rattrapage. Aujourd’hui déjà, environ 20 % des apprentis débutants suivent une formation de maçon-ne selon des modalités différentes de l’apprentissage normal de 3 ans. Ces filières de formation alternatives sont prometteuses pour garantir une relève suffisante et bien qualifiée et recèlent un grand potentiel de développement ultérieur. × 3. Apprentis diplômés : 668 nouveaux spécialistes qualifiés sur le marché du travail D’apprentis débutants (graphiques 1 et 2) à diplômés. Au cours de l’été 2022, 668 apprenties-maçonnes et apprentis-maçons ont passé avec succès la procédure de qualification et accèdent au marché du travail comme main-d’œuvre dûment qualifiée avec leur certificat fédéral de capacité en poche. La plupart de ces diplômées et diplômés ont suivi l’apprentissage CFC normal de trois ans. × 4. Taux de réussite plus élevé, en cas d’apprentissage écourté, grâce à la formation antérieure Sur les 620 candidates et candidats qui ont suivi l’apprentissage de maçon-ne CFC normal de trois ans, 544 ont passé l’examen avec succès, soit un taux de réussite de 88 %. En ce qui concerne l’apprentissage écourté avec formation antérieure d’aide-maçon-ne AFP, 95 % des candidates et candidats ont réussi la procédure de qualification. Soixante-six autres candidates et candidats avaient suivi une formation antérieure dans un métier apparenté au secteur principal de la construction. Parmi eux, 94 % ont terminé avec succès l’apprentissage écourté de 2 ans. 86 % des 51 adultes qui ont suivi le processus de qualification dans le cadre d’une formation de rattrapage ont réussi l’examen. Outre les apprenties-maçonnes et apprentis-maçons diplômés, 122 autres aides-maçonnes et aides-maçons commencent leur carrière professionnelle avec une attestation fédérale de formation professionnelle fraîchement obtenue ; le taux de réussite à cette fonction était de 78 %. × A propos de l'auteur Luiza Maria Maniera [email protected] Partager l'article
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