Initiative pour les soins infirmiers: pas de diktat syndical

Une votation populaire chasse l’autre: le peuple suisse est à nouveau appelé aux urnes le 28 novembre prochain pour se prononcer sur l’initiative pour les soins infirmiers, les modifications de la loi COVID-19 et l’initiative sur la justice. Le comité central de la Société Suisse des Entrepreneurs s'est penché sur les objets et a décidé de rejeter l’initiative pour les soins infirmiers, d’approuver la loi COVID-19 et de ne pas se prononcer sur l'initiative sur la justice.

 

Les applaudissements pour le personnel soignant ne suffisent pas

Du point de vue de la SSE, les dispositions relatives aux conditions de travail et le développement professionnel prévues par l’initiative représentent une ingérence dans le partenariat social. Une majorité du Parlement partage cette opinion. Dans son contre-projet, les salaires et les conditions de travail restent de la responsabilité des cantons, des entreprises et des partenaires sociaux. Ceci au grand regret des initiants issus des milieux syndicaux et des associations professionnelles du personnel soignant. La Société Suisse des Entrepreneurs estime qu’une telle ingérence ne saurait produire l'effet escompté. Il faut que les entreprises soient en mesure d’accomplir leurs tâches de façon optimale. En fonction des structures régionales, elles élaborent des modèles de recrutement, de formation et de développement du personnel.

Oui à la loi COVID-19

Le Conseil fédéral et le Parlement ont apporté des modifications à la loi, qui sont combattues par un nouveau référendum. Les référendaires s’opposent notamment à l'extension du traçage des contacts, au certificat COVID et aux règles de quarantaine.

Comme lors de la précédente votation en juin dernier, le comité central de la SSE recommande à nouveau de voter oui. La loi COVID-19 règle les compétences du Conseil fédéral pour une période bien définie.

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Schweizerischer Baumeisterverband

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