DLa construction façonne l’avenir de la Suisse

Oui! Tu es – encore – en minorité, mais grâce à la mécanisation et l’automatisation du travail, les métiers de la construction sont de moins en moins physiques. Le travail en équipe prend donc d’autant plus d’importance, et les femmes y ont un rôle important à jouer. Elles sont un atout! Dans la construction, on a le soir la fierté de voir le travail accompli dans la journée. C’est pour ça que je suis sûr que tu as bien choisi.

Comment vivrions-nous sans toit ou sans infrastructures de transport? D’où viendrait l’eau courante et où iraient les eaux usées? La vie s’arrêterait sans la construction. En plus de tout cela, notre branche s’attaque proactivement aux gros enjeux que sont par exemple le développement durable et le réchauffement climatique. Et elle offre aussi du travail partout en Suisse. Dans les grandes villes comme à la montagne.

Dans ce domaine, notre branche a déjà beaucoup progressé. Au cours des 30 dernières années, nous avons réduit nos besoins en énergie de 40 % et construisons donc de manière bien plus économe. Mais nous sommes ambitieux et souhaitons aller encore plus loin.

Ainsi, nous visons à réduire la demande en énergie et les émissions de CO2 par le biais de rénovations et de nouvelles constructions de remplacement, qui remplacent les anciens bâtiments à plus fortes émissions. De plus, nous nous engageons dans la réutilisation des matériaux de construction par le recyclage et le surcyclage (ou upcycling).

Nous devons activer deux leviers. D’abord, le marché des locations n’est pas optimisé car nombreuses sont les personnes âgées qui occupent de grandes surfaces dont ne peuvent pas bénéficier les familles. Ensuite, la population a augmenté mais on a trop peu construit car de nombreux projets ont été gelés du fait de recours ou faute de permis de construire. Il faut faire en sorte d’accélérer tout ça. La situation va évoluer, j’ai confiance. Toi et ta future famille allez pouvoir trouver un logement où vous serez bien.

Pour créer des logements, nous n’avons pas besoin de nouvelles surfaces. Il suffit de mieux exploiter les zones déjà construites. Il en va de même pour les infrastructures, auxquelles il est possible de donner une seconde jeunesse.