Le message part du destinataire mercredi, 12.10.2022 | 09:44 ... Société Suisse des Entrepreneurs Actualités Le message part du destinataire Marcel Sennhauser est le nouveau responsable de la communication et de la politique au sein de la direction de la Société des Entrepreneurs. Le renforcement de la voix du secteur de la construction au sein de la politique et de la société est l’une des priorités pour lui. Sans communication, rien ne se passe. Cela vaut également pour une association. Les collaborateurs de nos membres ont besoin d’informations pour prendre des décisions et passer à l’action. Une bonne culture de la communication permet d’éviter les malentendus et les conflits. Marcel Sennhauser, nouveau responsable Politique et communication de la SSE depuis le 1er août 2022, en sait quelque chose. « Pour moi, le secteur de la construction est à l’image de notre société multiculturelle, composée de nombreux groupes d’intérêts différents. Cela va de nos collaborateurs à la société et la politique, en passant par les entrepreneurs. » C’est pourquoi il est important pour Marcel Sennhauser d’expliquer clairement à la population quels sont les thèmes qui occupent la branche, et ce, au-delà des frontières linguistiques et culturelles. Les membres de la SSE profitent de cette attention accordée à la communication. Marcel Sennhauser explique: « Notamment grâce à nos prestations en matière de politique patronale et de droit, de gestion d’entreprise, de formation et de marketing de la formation. En collaboration avec ses sections et ses groupes professionnels, la SSE défend en outre les intérêts de ses membres vis-à-vis de la Confédération, de l’économie et du public, et s’engage notamment en matière de politique patronale et économique et de formation professionnelle. » Parler d'une seule voix Pour Marcel Sennhauser, la clarté de la communication revêt une grande importance, notamment en ce qui concerne la sécurité au travail et les exigences techniques. « J’attache beaucoup d’importance à ce que notre voix soit entendue par la population et les décideurs à tous les niveaux dans les différentes régions du pays. Cela est nécessaire pour faire valoir nos arguments et nos exigences et pour assurer le succès de la branche à l’avenir. » Il cite à titre d’exemple l’année CN en cours, qui montre à quel point il est important de parler d’une seule voix dans tout le pays en tant que secteur principal de la construction. Le nouveau responsable de la communication de la SSE accorde également une grande importance à la collaboration avec les sections, les entreprises membres et le public. « Pour moi, la communication est réussie lorsque les demandes de la SSE sont parfaitement comprises par les destinataires et qu’elles peuvent servir de base pour la mise en œuvre. » D'où vient son affinité avec la communication? « Pour moi, la communication est une métaphore pour la vie. En tant qu'êtres humains, nous sommes dans un échange verbal et non verbal permanent les uns avec les autres. Ce qui est passionnant, c'est le fait que nous sommes d’origines différentes et que nous avons donc tous notre histoire et une expérience de vie différente.» Le fait de rassembler ces éléments pour une cause commune, c'est-à-dire un secteur de la construction fort et orienté vers l'avenir, rend son travail au sein de la SSE aussi difficile que passionnant. Lutte contre les démarches inefficaces L’une de ses principales tâches à la SSE est de faire entendre davantage la voix du secteur de la construction au sein de la politique et de la société afin d’améliorer les conditions-cadres de la branche. « Le secteur de la construction contribue depuis des décennies à la prospérité et à la croissance dans toutes les régions de Suisse. » Il en veut pour preuve la pandémie de coronavirus, qui a montré que la branche était capable de travailler en toute sécurité et de manière responsable malgré les difficultés. En plus de la communication, Marcel Sennhauser est responsable de la politique à la SSE. Dans ce domaine, de nombreux « chantiers » attendent le chef de 53 ans à Berne, notamment le fait que les procédures d’octroi de permis de construire sont trop longues. « Nous devons essayer d’accélérer ces procédures de manière générale. Ce ne sera pas facile. C’est une tâche herculéenne dans notre système fédéraliste. » En outre, il est convaincu que c’est par l’innovation, à savoir par les constructions de remplacement et les rénovations, que le développement durable sera mis en œuvre. Il ajoute que le facteur durabilité est de plus en plus plébiscité par la population. « Parmi les thèmes actuels, citons la mise en œuvre de la LMP et de l’AIMP et le renforcement de l’ensemble de l’infrastructure en Suisse grâce à un financement assuré en permanence », explique Marcel Sennhauser. Il faut lutter contre les démarches inefficaces. Il mentionne notamment l’obligation d’annoncer les postes vacants qui oblige les entreprises à faire un détour de cinq jours par l’ARP, et ce, malgré le manque de main-d’œuvre qualifiée dans presque tous les métiers de la construction. Marcel Sennhauser estime que la construction doit faire face à un nombre croissant de lois et directives qui la paralysent. «En tant que SSE, nous devons encore mieux nous expliquer et faire comprendre à la société que les règles du marché doivent s’appliquer, et non pas les contraintes dirigistes.» Canaux numériques prometteurs Marcel Sennhauser, ingénieur HTL et titulaire de formations continues à l’HSG de Saint-Gall et la Columbia University à New York, a été responsable de la communication et des affaires publiques et directeur adjoint pendant douze ans auprès de Scienceindustries, l'association suisse des industries chimiques et pharmaceutiques, auparavant la Société suisse des industries chimiques. Si on lui demande quelles sont les principales différences entre le secteur de la chimie et celui de la construction, il répond que ces deux secteurs sont des piliers importants de l’économie suisse, qu'ils façonnent le présent et l’avenir de la Suisse et qu'ils procurent des emplois et donnent du sens à la vie. « Il est intéressant que les industries chimiques et pharmaceutiques s’engagent principalement pour l'exportation vers le monde entier, tandis que la construction se concentre sur la société ici en Suisse. Par ailleurs, les nombreuses PME de la construction sont réparties de façon beaucoup plus homogène en Suisse, alors que les industries chimiques et pharmaceutiques se concentrent sur les grandes entreprises dans certains endroits. Ce que la construction peut apprendre des industries Life Sciences, c'est la perception par le grand public de la capacité d’innovation et le savoir-faire technique dont font preuve les entreprises chimiques et pharmaceutiques. Marcel Sennhauser se réjouit des nombreux défis à relever et entrevoit un grand potentiel, notamment dans les canaux numériques, qui gagnent en popularité au sein de la jeune génération. Il entend utiliser encore davantage ce potentiel pour présenter les thèmes de la SSE. « Pour une part trop importante de la société, nous ne faisons que du bruit. Mais nous sommes convaincus qu’en construisant, nous façonnons l’avenir de la Suisse », déclare-t-il. « Nous devons partir de cette prémisse et montrer que, grâce à notre travail, nous façonnerons la Suisse pendant des décennies en termes de contribution sociale, de présence et de sécurité. Car quelle serait la Suisse sans les maisons, les routes, les voies ferrées, les écoles et les immeubles commerciaux?» Werner Schüepp A propos de l'auteur Schweizerischer Baumeisterverband [email protected] Partager l'article
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