Objectif de construction : développement durable

Un nouveau quartier voit le jour

jeudi, 11.8.2022 | 12:00

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À l’ouest de Coire, un nouveau quartier voit le jour sur une période de 8 ans – la construction s’étale sur une superficie de plus de 11 hectares. Qui tient les rênes d’un projet de cette envergure et quel rôle joue le développement durable ? Une mission pour Reto Barandun, chef de projet chez HMQ AG.

 

Vivre en ville est attrayant – de Genève à Saint-Gall, pratiquement toutes les villes de Suisse se développent. C’est également le cas de la capitale du canton des Grisons. Depuis 2020, le plus grand projet de construction de Coire est en cours : la construction du quartier de Kleinbruggen. Sur une superficie de 11.2 hectares, environ 500 logements seront construits en trois étapes d’ici 2028, les premiers devant être disponibles à partir de l’automne 2022. La société Kleinbruggen AG est responsable du développement du quartier. Elle a jeté les bases de la construction du quartier afin que les investisseurs trouvent les conditions idéales pour réaliser les différents bâtiments et installations.

 

 

À l’heure actuelle, le nombre d’appartements et le type de bâtiments qui occuperont dans six ans le quartier de Kleinbruggen n’est pas encore clair – l’utilisation de la troisième et dernière étape n’est pas encore définie. Une chose est sûre : « Le quartier de Kleinbruggen doit être moderne à tous égards », explique Reto Barandun. Âgé de 38 ans et originaire de Haldenstein, il travaille pour HMQ AG, qui prend la direction globale du projet sur mandat de Kleinbruggen AG – la superficiaire du site de Kleinbruggen. Son entreprise assiste Kleinbruggen AG entre autres dans l’élaboration du modèle de droit de la construction et dans la mise en œuvre de la procédure d’adjudication. En d’autres termes : Kleinbruggen AG cède des droits de sous-traitance à des titulaires de droits de sous-traitance qui, à leur tour, confient les mandats à différentes entreprises de construction. « L’organisation est fondamentale », déclare Reto Barandun – il tient les rênes du projet. 
Triple développement durable

 

Le développement durable est une priorité pour le quartier de Kleinbruggen. Dans les trois domaines de la production, de l’exploitation et de la mobilité, les objectifs en matière d’émissions de gaz à effet de serre ou d’énergies primaires non renouvelables devraient être atteints. Du point de vue de la mobilité, il est donc important d’être relié aux transports publics, la part des véhicules motorisés doit être faible et, par conséquent, le nombre de places de stationnement également.

Dans le domaine de la construction, l’idée de durabilité est renforcée par le choix des matériaux de construction et la gestion de l’eau potable. Ainsi, seuls des matériaux contenant peu de polluants et produisant peu d’énergie grise peuvent être utilisés. Et pour l’exploitation, la production de chaleur et de froid est cruciale – la superstructure est raccordée au réseau anergétique. Près de 60 % de la consommation d’électricité est ainsi couverte avec de l’énergie provenant de sources renouvelables et écologiques, dont environ 40 % d’énergie solaire produite par le rayonnement solaire sur les toits

 

 

 

L’artisanat et les entreprises commerciales et de services caractérisent également un quartier moderne. Outre les logements économes en énergie, le quartier devrait également accueillir des crèches, des commerces, des magasins ou des établissements de restauration. Malgré tout, la surface bâtie et la surface d’exploitation restent faibles par rapport à la surface utile créée. Car il ne faut pas oublier qu’il y avait autrefois une ferme et d’autres bâtiments agricoles. L’idylle paysagère dans la partie nord du terrain est préservée comme zone de loisirs de proximité et de vastes prairies fleuries d’une grande valeur écologique poussent entre les bâtiments.    La liberté est une source de défi  Pour un projet de cette envergure, la vue d’ensemble et une procédure précise sont décisives. Bien avant que les contrats de construction puissent être attribués, il a fallu établir un contrat de droit de superficie. Un plan de quartier a ensuite été conçu, autorisant quelques libertés, comme c’est le cas de ce genre de plan. « Ces libertés n’étaient pas claires – il s’agissait là d’un défi de taille », explique Reto Barandun. Souvent, le dessinateur expérimenté et son équipe n’avaient plus qu’une option : faire des hypothèses, étant donné qu’au moment de la planification, le nombre de places de stationnement à construire n’était pas clair – difficile lorsque le nombre d’appartements n’est pas encore déterminé.  Reto Barandun ne participe pas à la réalisation effective de ses plans – ce sont les titulaires de droits de sous-traitance qui s’en chargent. Mais Reto Barandun sait que le projet est entre de bonnes mains et attend avec confiance l’émergence du nouveau quartier.

 

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Schweizerischer Baumeisterverband

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