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Sécurité minutieuse

Si une protection collective contre les chutes n’est pas possible, il ne reste plus qu’une mesure de protection individuelle pour les travaux en hauteur.

Si une protection collective contre les chutes n’est pas possible, il ne reste plus qu’une mesure de protection individuelle pour les travaux en hauteur. Toutefois, en cas d’utilisation d’équipements de protection individuelle contre les chutes, rien ne doit être laissé au hasard.

L’ordonnance sur les travaux de construction stipule que les travaux doivent être protégés contre les chutes à partir d’une hauteur de chute dès deux mètres. Le premier choix de la mesure de protection est toujours la protection collective sous la forme d’une protection latérale en trois parties, d’un filet de sécurité et de l’utilisation d’un échafaudage de travail. Mais toutes les situations ne permettent pas des mesures de protection collective. Dans de tels cas, on utilise l’équipement de protection individuelle contre les chutes, un système d’attache qui permet au travailleur de travailler librement et en toute sécurité.

Cependant, lors de l’utilisation de l’équipement de protection individuelle, plusieurs facteurs entrent en jeu:

  • Le travailleur doit être âgé d’au moins 18 ans.
  • Les travaux nécessitant le port de l’équipement de protection individuelle contre les chutes sont considérés comme à risques particuliers (art. 8 OPA). Toutes les personnes concernées doivent donc être formées en conséquence.
  • Des points d’ancrage appropriés doivent être prévus, qui doivent pouvoir absorber les forces susceptibles de se produire en cas de chute. La valeur de référence est ici de 10 kN, ce qui équivaut à une tonne.
  • Selon le fabricant, l’équipement de protection individuelle contre les chutes doit être contrôlé par un spécialiste au moins une fois par an, afin de déceler tout signe d’usure ou de détérioration. En outre, un contrôle visuel doit être effectué avant toute intervention afin de s’assurer de l’exhaustivité et du bon fonctionnement.
  • Pour les travaux avec un EPI antichute, le port d’un casque avec jugulaire et le réglage personnel du harnais antichute sont indispensables.

Les travaux avec l’équipement de protection individuelle contre les chutes ne doivent pas être effectués en tant que travaux isolés non surveillés. Les personnes suspendues au câble doivent pouvoir être secourues le plus rapidement possible afin d’éviter un traumatisme. Un concept de sauvetage aide à garder à l’esprit les points les plus importants.

 

((Image: Suva))

Pour information:

Pour les travaux rarement exécutés dans un petit périmètre, un simple kit antichute avec harnais antichute, absorbeur d’énergie et sangle d’ancrage suffit. Pour les postes de travail difficiles, un système d’arrêt des chutes avec un antichute mobile et une longe de maintien est recommandé. Vous trouverez plus d’informations sur le site web de la BST.

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Myriam Meyer

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