Des groupes pour un succès individuel

Les décideurs des entreprises de construction sont sollicités à bien des égards. Les groupes Édex leur permettent de discuter de solutions de meilleures pratiques avec des représentants d’autres entreprises de construction et d’échanger sur des thèmes d’actualité. La SSE compte 21 groupes Édex.

 

Comment un entrepreneur peut-il soumettre une offre s’il ne connaît pas les critères qui seront utilisés par l’autorité adjudicatrice pour décider de l’adjudication du marché? C’est là un sujet qui préoccupe actuellement beaucoup les membres des groupes Édex de la SSE. La loi sur les marchés publics (LMP) entièrement révisée est entrée en vigueur au 1er janvier 2021. Il s’agissait alors de passer d’une concurrence tarifaire à une concurrence axée sur la qualité. Les cantons et les communes ont adapté et adaptent encore leurs critères d’adjudication. Mais les entreprises et les administrations ont parfois un rythme différent. Lorsqu’une entreprise de construction soumet une offre, les responsables ne savent bien souvent pas si les nouveaux critères sont déjà en vigueur ou si les anciens s’appliquent encore, car les autorités adjudicatrices ont parfois du retard dans leur mise en œuvre. Comment gérer cette situation? «Cette question fait actuellement l’objet de discussions très intenses dans nos groupes», explique Sales Affentranger, chef des groupes Édex au sein de la SSE.

 

Une longue expérience

Les groupes Édex sont des groupes d’expériences qui favorisent l’échange de connaissances, le réseautage et la formation continue. La SSE compte actuellement 21 groupes Édex. Les groupes cibles sont les entrepreneurs, les responsables financiers des entreprises de construction ainsi que les chefs de la sécurité et du personnel. Il existe des groupes Édex en Suisse alémanique et en Suisse romande, et certains d’entre eux comptent également des professionnels du Tessin.

 

Perspectives pour l’avenir

Un autre thème qui fait actuellement l’objet de vives discussions dans les groupes Édex est la numérisation, et pas seulement dans les groupes qui mettent l’accent sur ce domaine. Il s’avère que les maîtres d’ouvrage connaissent souvent mal les processus et qu’ils sont avant tout intéressés par «BIM2Facility». En outre, les membres des groupes Édex se demandent comment ils doivent se positionner en matière de numérisation, pour pouvoir à l’avenir décrocher suffisamment de commandes pour l’activité de l’entreprise. «De nouveaux processus voient le jour grâce au soutien numérique. De nouveaux logiciels permettent des visualisations très utiles. L’IA exécute de manière fiable des tâches routinières laborieuses. Les caméras de grue et les drones permettent des contrôles de qualité et d’avancement des travaux basés sur l’image», déclare Sales Affentranger. Et il ajoute: «On n’a rien sans rien. Il est important que les responsables de la construction s’adaptent et intègrent les méthodes de travail numériques à leur ADN commercial». L’humain est au centre de la transformation numérique des entreprises de construction et les collaborateurs doivent être formés et perfectionnés progressivement. Cela doit se faire par étapes afin de ne pas tomber dans l’excès, explique Sales Affentranger d’après ce qu’il a constaté dans ses groupes Édex.

«Nous discutons ensemble de solutions en prenant en compte tous les avantages et inconvénients. Je me réjouis que les responsables qui participent aux séances de nos groupes Édex en tirent toujours de précieux enseignements pour leur travail quotidien», explique Sales Affentranger.

En plus de l’échange, les groupes Édex proposent également des conférences de spécialistes sur des thèmes choisis. Ces conférences varient d’un groupe à l’autre, en fonction du thème du groupe Édex.

 

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