«Je travaille pour rester en bonne santé»

Depuis 1972, José Varelas travaille dans la construction. À l’âge de 69 ans, il n’est pas encore à la retraite, «pour rester en bonne santé», comme il aime à la dire.

 

Il a toujours plaisir à travailler, déclare-t-il. C’est la raison pour laquelle, à 69 ans, il travaille toujours dans la construction. Et il souligne que l’argent n’a rien à voir là-dedans, il a d’autres motivations pour continuer à travailler. Il avait cessé de travailler pendant deux ans et demi, raconte-t-il. C'est là qu'il est tombé malade. Le médecin lui avait alors conseillé de reprendre une activité physique en plein air. Il a alors pratiqué la course à pied, parcourant 15 km par jour. Mais c'était ennuyeux. C'est pourquoi il est retourné dans la construction, dans son ancienne entreprise S+U Bau AG à Urdorf. Il y travaille depuis 17 ans et il s’y plaît beaucoup.

Le conducteur de travaux Sandro Prati souligne que, pour son entreprise, c'est une chance. Varelas est un excellent coffreur et dispose de vastes connaissances techniques. Tout le monde dans l'entreprise en profite.

 

Il nous dit ce qui est ou n’est pas possible

Varelas travaille à 100%. «Mais il peut à tout moment dire que ça ne va pas. Tous les membres de l’équipe savent qu’il faut prendre soin de lui», précise Prati avant d’ajouter: «Mais il n’a jamais dit qu’une tâche était fatigante ni qu’il était maintenant trop fatigué pour faire certaines choses.» «Bien sûr que non, plaisante Varelas, je suis plus en forme que certains de nos jeunes.» Il reprend ensuite son sérieux et nous confie qu’il estime que la CCT RA qui donne la possibilité de prendre une retraite à 60 ans est une très bonne chose. La retraite à 60 ans doit absolument être maintenue, car tout le monde ne reste pas en aussi bonne santé que lui. Mais pour lui, le travail est une meilleure option que la retraite.

Combien de temps envisage-t-il encore de travailler? Probablement bientôt seulement six mois par an, déclare ce Portugais d’origine. Sa femme a maintenant 63 ans. Lorsqu’elle sera à la retraite, il veut passer six mois par an avec elle dans son ancienne patrie, La Coruña. Cependant, il pourrait tout à fait imaginer continuer à travailler pendant les six mois où il serait à nouveau en Suisse. Tant qu’il n'a mal nulle part, le travail est un plaisir, explique-t-il. Et il veut rester en bonne santé encore longtemps, ajoute-t-il avec un sourire.

A propos de l'auteur

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Susanna Vanek

Rédactrice / Spécialiste en communication

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