Un chantier pour la photographie

Il dispose d’une équipe de premier plan épaulée de deux apprentis en moyenne. Et s’il a besoin d’un spécialiste, il le fait venir «au grand galop», explique Daniel Ramp avec un clin d’œil.

Plus complexe qu’une nouvelle construction

Sans ces experts de la construction, point de salut. Chaque chantier recèle son lot d’embûches et la rénovation d’un bâtiment historique n’y fait pas exception. Intégrer un ascenseur sur quatre étages sans ouvrir le toit et reconvertir la vieille cave pour les canalisations du nouveau bâtiment comptent parmi les défis que l’équipe de rénovation se doit de relever. Mais sa polyvalence lui permet d’aller de l’avant, sous la houlette d’un contremaître en chef et d’un spécialiste du béton de parement.

Tout ne s’est pas déroulé comme prévu. «Au début, nous avions un dossier de 200 pages avec des plans et croquis magnifiques. Mais la réalité est parfois toute autre sur le terrain», explique Daniel Ramp. La flexibilité était de mise pour la planification comme pour l’exécution. «Mais nous avons pu résoudre ces problèmes ensemble», se félicite Daniel Ramp.

Passion construction

Le gros œuvre de ce projet touche à sa fin. Béton de parement, accès au sous-sol, l’équipe se concentre actuellement sur les derniers détails. Il sera ensuite temps de passer aux aménagements intérieurs. Pour Daniel Ramp, la construction est plus qu’un métier, c’est une passion. Même s’il travaille maintenant depuis un bureau, il est en terrain connu sur les chantiers.

Pour lui, le secteur de la construction offre des possibilités de carrière infinies. Son parcours, de ses débuts dans l’entreprise familiale jusqu’à son poste de direction au sein de Stutz AG, sont le témoignage de tout le potentiel que recèle ce secteur. Et le travail ne manque pas. «La Suisse a toujours besoin de construire, et les rénovations et réhabilitations sont aussi une réalité», explique Daniel Ramp. C’est pourquoi c’est pourquoi la construction a besoin de professionnel(le)s passionné(e)s..