Victoire en lutte et sur le chantier

Le chef et l’équipe s’arrangent pour offrir des horaires de travail plus souples au lutteur. Dans l’intérêt des projets de construction, une CN plus souple serait utile. 

 

Fin août, il a participé à la Fête fédérale de lutte, et il se retrouve maintenant à nouveau aux commandes d’une excavatrice sur le chantier de Rösslimatt à Lucerne : pour le lutteur, maçon et conducteur de machines de chantier Joel Ambühl, il est possible de concilier son métier dans la construction et la lutte grâce à un chef flexible et à la bienveillance de l’équipe du chantier. « J’ai le droit de partir plus tôt pour un massage, une séance de physiothérapie ou un rendez-vous avec un représentant de la presse. » Il ne manque pas de rendre la pareille en faisant lui aussi preuve de souplesse : « Si je dois partir plus tôt, je travaille plus longtemps le lendemain. »

Thomas Niggli, directeur d’Aregger AG, est fier de Joel Ambühl : « Nous voulons lui offrir le meilleur soutien possible », dit-il. « Nous nous réunissons régulièrement et établissons un plan de travail personnalisé afin qu’il puisse s’entraîner de manière optimale. » De la même manière, si un camp d’entraînement approche, tout est mis en œuvre pour lui permettre d’y participer.

La volonté d’Aregger AG de satisfaire les souhaits de Joel Ambühl en matière d’horaires de travail flexibles est grande. Il n’est toutefois pas toujours facile de le faire, notamment en raison des règles de la CN parfois rigides. Il est donc souhaitable que le modèle de temps de travail 23+ proposé par la SSE soit intégré dans la nouvelle CN. Thomas Niggli : « Joel Ambühl est avant tout machiniste et doit le rester. Une planification continue nous permet de mieux répondre à ses besoins. » En effet, malgré l’affinité de l’entreprise avec la lutte, il est évident que : « Le projet de construction ne doit pas en pâtir », explique M. Niggli. Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu de problèmes. « Nous avons toujours trouvé une solution », dit M. Niggli. Le contremaître Kevin Thalmann, supérieur direct de Joel Ambühl, le confirme : « Il est parfaitement intégré à l’équipe. Ses collègues ne lui en veulent pas de s’absenter parfois un peu plus tôt. Au contraire. Je pense même que ses performances sportives sont une source de motivation supplémentaire pour notre travail sur le chantier. » Avec une CN encore plus flexible, la motivation serait même encore plus grande pour tous sur le chantier.

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Schweizerischer Baumeisterverband

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