D’ouvrier auxiliaire à entrepreneur Dans le secteur principal de la construction, une telle promotion est possible même à un âge précoce. Les options sont nombreuses. La formation est toujours l’élément déterminant. lundi, 14.11.2022 | 08:30 ... Société Suisse des Entrepreneurs Entrepreneur 5.0 Conjoncture et statistiques Faits et chiffres D’ouvrier auxiliaire à entrepreneur Utilisez l’illustration ci-dessous pour naviguer dans le temps. Cliquez sur les chiffres. 1 1 2 2 3 3 4 4 1. Assumer des responsabilités à un jeune âge La formation est décisive pour gagner davantage, réduire le chômage, exercer des tâches plus intéressantes et assumer une plus grande responsabilité – responsabilité pour des équipes et des projets. Peu d’autres secteurs que le secteur principal de la construction permettent d’assumer des responsabilités aussi tôt. Entre 22 et 24 ans, les personnes ayant terminé avec succès leur apprentissage de maçon-ne ou de constructeur-trice de routes sont considérés comme de la main-d’œuvre qualifiée. Celles et ceux qui le souhaitent suivent une formation continue de chef-fe d’équipe, certains obtiennent leur diplôme dès l’âge de 23 ans, la plupart entre 24 et 27 ans. Le niveau suivant est celui de contremaître, un diplôme que la plupart des candidates et candidats obtiennent entre 25 et 30 ans. Il est rare que la main-d’œuvre qualifiée parvienne à un tel niveau aussi jeune dans un autre secteur ou après avoir fait des études. × 2. Davantage que la nationalité, la formation compte Il y a 20 ans, la moitié des étrangers dans le secteur principal de la construction n’avaient pas de diplôme de formation dans ce secteur (classes de salaire C et B). Toutefois, le secteur offre à tous les salariés des possibilités de carrière variées. Les Suisses et Suissesses en ont depuis toujours fait usage, et de plus en plus d’étrangers en font désormais de même. La proportion de personnes sans qualification est aujourd’hui inférieure à 40 %. La classe de salaire A (p. .ex. diplôme AFP) est passée de 28 % à 38 %. Une part qui augmente progressivement. Il y a 20 ans, un étranger sur cinq seulement faisait partie de la classe de salaire Q (diplôme CFC), des contremaîtres ou des chefs d’équipe ; aujourd’hui, ce ratio est déjà de un sur quatre. × 3. L’apprentissage CFC comme tremplin L’apprentissage CFC de maçon, qui dure trois ans, est le point de départ classique d’une carrière dans le secteur principal de la construction. Il permet d’accéder directement à la classe de salaire Q. Alternativement, le passage à cette classe de salaire peut être envisagé par l’ouvrier auxiliaire (C et B) ou l’aide-maçon (A) au moyen de formations continues. Seuls 22 % des maçons restent dans le même métier tout au long de leur carrière, tandis que 39 % quittent le secteur et 39 % suivent une formation continue de chef d’équipe ou de contremaître. Environ 60 % des anciens maçons restent à ces postes, tandis que 25 % d’autres quittent le secteur. En revanche, 15 % souhaitent obtenir un diplôme encore plus élevé de conducteur de travaux ou d’entrepreneur. × 4. Couronnement (dans le secteur principal de la construction) La formation continue d’entrepreneur est exigeante. Mais ceux qui parviennent à relever le défi peuvent être fiers, car ils ont atteint le niveau le plus élevé du système de carrière dans le secteur principal de la construction. Environ 30 à 40 personnes passent l’examen chaque année, mais dans certaines régions de Suisse, l’examen n’a lieu que tous les deux ans. × A propos de l'auteur Luiza Maria Maniera [email protected] Partager l'article
vendredi, 13.9.2024 Actualités | Formation | Formation professionnelle supérieure Tous les métiers révisés sont en phase de mise en œuvre
jeudi, 12.9.2024 Actualités | BST-Info | s!curo | Sécurité au travail sur les chantiers Protection contre le risque d’ensevelissement lors de travaux d’excavation: la nouvelle BST-Info est à présent disponible