La ville de Bâle freinée dans son développement

Une réglementation de plus en plus dense entrave la création de nouveaux logements et espaces de travail à Bâle et bloque son développement en tant que ville prospère et tournée vers l’avenir.

Une réglementation de plus en plus dense entrave la création de nouveaux logements et espaces de travail à Bâle et bloque son développement en tant que ville prospère et tournée vers l’avenir.

Le contexte pour le développement de sites et de biens immobiliers par des particuliers s’est nettement détérioré ces derniers temps dans le canton de Bâle-Ville. Les directives en matière de construction se multiplient et les procédures de planification et d’autorisation sont de plus en plus longues et compliquées. Parallèlement, de plus en plus de personnes ou d’associations font opposition, même à des projets de construction largement soutenus. La nouvelle loi sur la protection du logement freine elle aussi les investissements dans la construction de logements, et les assainissements sont beaucoup plus rares. À cela s’ajoutent des coûts de construction plus élevés dus à la hausse des taux directeurs, qui augmentent les coûts de financement externes et rendent les projets de construction moins attractifs par rapport à d’autres formes de placement. Les conséquences de cette évolution sont déjà visibles aujourd’hui: les logements et surfaces commerciales se font de plus en plus rares à Bâle.

«Il est important de réduire les obstacles réglementaires.»

En outre, cette altération du marché exacerbe la concurrence entre Bâle et d’autres endroits. Il est donc d’autant plus important de réduire les obstacles réglementaires et les coûts. Nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la surréglementation freiner des projets de construction qui ont été réfléchis et sont déjà largement soutenus. La politique doit enfin prendre le contre-pied et réaliser que les investisseurs privés font justement partie de la solution. L’objectif commun doit être une ville aussi agréable à vivre que prospère et tournée vers l’avenir. Pour y parvenir, nous avons besoin d’un cadre réglementaire minimal et démocratique, ainsi que de procédures rapides et efficaces!

À propos de l’auteur

Martin Dätwyler (*1969) est directeur de la Chambre de commerce des deux Bâle (HKBB) depuis 2018 et président de la Chambre de commerce et d’industrie suisse (CCIS) depuis 2021. Il a rejoint la HKBB en 2002. Il siège au Parlement de Bâle-Campagne depuis 2019.

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Schweizerischer Baumeisterverband

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